La mer et puis les vagues

A l'horizon des vagues s'empressent d'avancer,
En éclaboussant la digue.
Amoureusement, les mêmes vagues se laissent séduire.
De l'écume envahissant les grosses pierres immobiles.
Quelques baigneurs fous des flots apparaissent soudainement.
Leurs têtes nues flottent à la surface de l'eau.
Pareilles à des bouées de secours.
Les canards sauvages et les mouettes,
Aux plumes décoiffées nagent,
Sur les vagues capricieuses.
Quel magnifique décor, en cet après-midi d'été.
Le soleil décline et bientôt un nouveau décor surgit.
La mer s'est habillée d'un blanc manteau vaporeux.
Aucune vague monotone au gré des flots.
Le ciel et la mer se sont mariés,
Un après-midi à Menton. Jeanine Ghirardelli